Après le Covid, Olivier Véran au cœur d’un nouveau ministère explosif

Sourcewww.bfmtv.com


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Chat noir, définition: se dit de quelqu’un qui n’a pas de chance ou qui apporte le malheur. Sous les traits tirés d’Olivier Véran ne se cacherait-il pas un malchanceux félin?

Après une crise inédite du Covid dont il a été le douloureux visage pendant près de deux ans, voici l’homme politique, récemment nommé ministre des Relations avec le Parlement, propulsé au centre d’une crise au palais Bourbon.

Futur punching ball de l’exécutif et du législatif, l’ancien ministre de la Santé qui sort « cramé du Covid et pas que sur le plan physique », selon les confidences d’un conseiller ministériel à L’Opinion, s’oblige à afficher sérénité et optimisme. Interrogé sur les difficultés de son nouveau poste, il a répondu d’un trait, presque robotique sur BFMTV.

« Il n’y a pas de poste facile, il n’y a que des missions importantes quand on sert son pays, quand on sert la France ».

« Si vous demandez si la vie est un long fleuve tranquille, la réponse est non. Est-ce que vous demandez si je suis à ma tâche? La réponse est oui. Nuit et jour en l’occurence à cette période », a-t-il fini par concéder.

Mission impossible

Une fois de plus, il incarne le visage de la crise. Alors que certains racontent qu’il aurait rêvé d’un meilleur ministère, Olivier Véran s’attelle à la nouvelle mission compliquée qui lui incombe: dénicher une majorité d’action au gouvernement.

« J’aime me lever chaque matin en me disant qu’aujourd’hui la journée ne va pas être facile », confie le ministre à L’Opinion.

Masochiste, Olivier Véran? D’ici début juillet, il a la lourde charge de trouver parmi 400 députés -hors RN et LFI, selon les consignes d’en haut- des alliés à la coalition présidentielle afin de lui donner une majorité absolue.

À l’horizon proche, le spectre des débats sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, le projet de loi de finances rectificative et celui sur le pouvoir d’achat planent. Si les discussions s’annoncent d’ores et déjà houleuses à l’Assemblée, elles risquent d’être inaudibles sans « accord de gouvernement », selon les mots employés par le chef de l’État dans son allocution élyséenne.

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