Invitée du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», la présidente du RN a fustigé «l’impréparation» de l’exécutif. Selon elle, «la succession des crise plaiderait pour qu’on revienne devant les électeurs».
Elle a promis un «livre noir» à paraître en juin, sur la gestion de la crise sanitaire et tout ce qu’elle «a révélé». Dès aujourd’hui et pour le «jour d’après», Marine Le Pen compte capitaliser sur les «manquements» du gouvernement : «ils ont menti, c’est un fait», a-t-elle dénoncé dimanche lors du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». Offensive, elle n’a pas manqué de rappeler les différentes enquêtes qui s’ouvriront sur la gestion de la crise du Covid-19, et la soixantaine de plaintes déposées contre certains de ses membres. «Ils en assumeront leurs responsabilités et je le souhaite», a-t-elle insisté, arguant que de son point de vue, ce sont les électeurs qui doivent «trancher». Selon elle, « la succession de crises plaiderait normalement pour qu’on revienne devant les électeurs ». «Je peux comprendre que les Français qui ont perdu un proche à cause de l’épidémie demandent des comptes devant la justice», a-t-elle insisté, en assurant que «des instances de l’État ont fixé des règles au Samu de ne pas transférer des personnes âgées atteintes du Covid».
La présidente du parti à la flamme a également vilipendé l’annonce initiale d’un confinement de quinze jours tout en sachant, selon elle, qu’il devrait durer plus longtemps. «Chacun savait que ça durerait 45 jours. Mais cette infantilisation a des conséquences : beaucoup de commerçants auraient pu s’organiser et revoir leur production», a-t-elle assuré. Pour la réouverture des cafés et restaurants prévue à partir du 2 juin dans certains départements, la députée du Pas-de-Calais voudrait notamment que l’État leur accorde «le droit d’ouvrir leurs terrasses sur le domaine public.»
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