La présidente du Rassemblement national entend inscrire sa campagne sous le signe des «libertés».
À sept mois de la présidentielle, toutes les enquêtes d’opinion vous placent avec Emmanuel Macron en tête du premier tour. Comme ces quatre dernières années. De quoi la permanence de cette opposition est-elle le nom?
Marine LE PEN. – Cela ne relève pas du hasard. Le seul clivage véritable est celui qui sépare ceux qui croient en la France et ceux qui n’y croient plus.
Ce clivage profond structurait déjà l’échiquier politique en 2017. C’est encore celui qui le structure aujourd’hui. Que les Français s’y reprennent à deux présidentielles pour faire leur choix entre le mondialisme et la défense de la nation n’est pas étonnant.
Après tout, ils s’y sont pris à deux fois pour faire leur choix entre le libéralisme et le socialisme lors des présidentielles de 1974 et 1981. Emmanuel Macron est le candidat décomplexé de la mondialisation. Je suis la candidate décomplexée de la nation. Que l’on
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