Le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé au boycott de Verbaudet et dénoncé ce lundi 22 mai à Tourcoing (Nord) les « violences policières contre les travailleurs » lors d’un rassemblement de soutien aux salariés de l’enseigne.
Ces derniers sont en grève depuis plus de deux mois pour leurs salaires, un mouvement qu’il a qualifié d’« exemplaire ».
Ce rassemblement a fédéré devant le siège social de l’enseigne de puériculture, militants CGT et représentants des partis de gauche.
À cause de son patron, Vertbaudet est maintenant synonyme de brutalité, de méchanceté et de cruauté contre les travailleuses
On serre les rangs et on suit les consignes du syndicat : il faut boycotter #Vertbaudet. pic.twitter.com/DeXQkHden1
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 22, 2023
« Nous savons qu’aujourd’hui, la plus grande concentration de la classe ouvrière de ce pays, ce sont les plateformes logistiques et qu’on y expérimente un rapport particulier au travail : mal payés, intérimaires, racisés et ainsi de suite ! », a lancé Jean-Luc Mélenchon, appelant à suivre l’appel au boycott de Vertbaudet lancé par la CGT.
« On serre les rangs et on suit les consignes du syndicat : il faut boycotter » car « à cause de son patron, Vertbaudet est maintenant synonyme de brutalité, de méchanceté et de cruauté contre les travailleuses », a-t-il martelé.
« La police à laquelle je rêve, c’est […] celle qui respecte »
« Nous ne pouvons pas accepter les violences policières contre les travailleurs » a-t-il également pointé. « La police à laquelle je rêve, c’est la police de la République, celle qui respecte, (…) pas une police qui bat les femmes pas une police qui tord le cou, qui étrangle. »
Les tensions sont vives ces dernières semaines autour de ce mouvement de grève, qui concerne environ 70 salariés sur 327. Les grévistes de l’entrepôt de Marquette-lez-Lille ont été délogés à plusieurs reprises de leur piquet de grève par la police.