Ségolène Royal est entrée en guerre contre Emmanuel Macron. Ce n’est pas nouveau, c’est parce qu’elle a plusieurs fois contesté la politique du gouvernement que l’ex-ambassadrice des pôles arctique et antarctique a été limogée. Ce dimanche 15 mars, sur le plateau de TF1, c’est sa politique sanitaire préalable à l’épidémie de Covid-19 qu’elle a étrillée. Face à Olivier Véran, le nouveau ministre des Solidarités et de la Santé, la candidate aux présidentielles de 2007 a été implacable : « Je pense que vous faites le maximum dans le cadre des moyens qui vous sont alloués mais, honnêtement, les personnels hospitaliers en ont assez des coups de chapeau maintenant. Ils veulent des remises à niveau, vous avez enlevé plus de 900 millions d’euros à l’hôpital public en 2018. »
Les spectateurs se sont plutôt rangés à l’avis d’Olivier Véran : « Mon message ce soir c’est de la santé publique, je ne suis pas venu faire de la politique. » Pour une majorité de Français, l’heure est à l’unité, à appliquer les mesures de distanciation sociale et à se confiner. Une unité rendue fragile par l’interview d’Agnès Buzyn publiée dans le Monde ce lundi 16 mars : l’ex-ministre de la Santé qui a dû remplacer Benjamin Griveaux au pied levé dans la course à la mairie de Paris a jeté un pavé dans la mare en accusant le président de n’avoir pas pris les mesures nécessaires alors qu’elle l’aurait prévenu dès le 11 janvier du « tsunami » que pouvait générer le coronavirus, et que les élections municipales du 15
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